UN PARFUM NOTE À NOTE
Les pièces composées par le claveciniste François Couperin inspirent l’artiste Jean-Luc Parant qui par touches dessinées telles des « têtes de notes » interprète les partitions en une œuvre picturale. Le parfumeur immergé dans cette sphère artistique s’en imprègne pour créer note à note les effervescences olfactives de chacune de ces pièces musicales.
ODORE SCOLA® propose six créations originales, de belles eaux singulières aux notes agrumes, florales, chyprées ou boisées qui rendent hommage, à travers leur nom, à la sensibilité poétique et musicale du célèbre compositeur baroque François Couperin.
La volonté de remettre au goût du jour ces senteurs d’antan nous a amené à retravailler ces notes olfactives oubliées de la Cologne.
Modernisées, revisitées et addictives, la collection Cologne de l’Ecusson saura vous accompagner au quotidien.
L’inspiration de l’artiste Jean-Luc Parant
« La vue a envahi tous les autres sens. Elle s’est rendue invisible à travers eux jusqu’à ce que l’odorat, l’ouïe et le toucher deviennent d’autres vues sur le monde, d’autres yeux qui s’ouvriraient pour voir ce que nous n’avons jamais vu. Comme si les yeux avaient tout recouvert de leur transparence et qu’ils avaient enveloppé les narines et les oreilles, jusqu’à recouvrir de l’œil gauche la main gauche et de l’œil droit la main droite. Comme si les yeux avaient réuni en eux tous les sens et que le nez ne sentait plus rien, que les oreilles n’entendaient plus rien et que les mains ne touchaient plus rien.
Comme si notre tête n’était plus qu’un œil qui regardait l’espace sans fin jusqu’à pouvoir le sentir, l’entendre et le toucher, et qu’à partir de la terre sous nos pieds nous soyons tout entiers dans tous les éléments qui s’étendent infiniment loin autour de nous dans l’univers.
La vue a remplacé tous les autres sens. Elle s’est infiltrée dans nos narines et dans nos oreilles, dans notre bouche et sous notre langue. Elle fait du mimétisme avec notre toucher. Des yeux se sont ouverts au bout de nos doigts ; nous voyons et nous touchons, mais aussi nous touchons et nous voyons. Nous respirons des images plutôt que des odeurs. Nous humons les couleurs, l’air n’est plus respirable, il est visible. Il faut ouvrir les narines, tendre notre nez comme nous ouvrons et projetons nos yeux, aller le plus loin possible avec lui, gonfler nos poumons de tous les parfums comme nous tendons les yeux jusqu’à l’horizon. »